Jeanne a 24 ans. Elle vit dans une caserne en banlieue avec son père gendarme, son petit frère et sa petite sœur. Elle a fait le pari de réussir sa vie dans le monde de la finance. Pas pour la gloire ou le luxe, mais parce que c’est le moyen qu’elle a trouvé pour gagner sa liberté.
Cahiers du Cinéma - S’il est bien question de récit d’aprentissage, d’ascension sociale et de transgression, la vision quasi dystopique d’un monde du travail déshumanisé [...] finissent par interroger. En quoi ce monde de la finance [...] est-il si tentant ?
FranceInfo Culture - La Vénus d'argent reprend les codes des récits de transfuges de classe, veut aborder la difficulté à se faire une place quand on ne baigne pas dans le milieu. Le film réussit à montrer, notamment à travers des dialogues que la réalisatrice a souhaité travailler de manière presque documentaire, un monde de la finance virulent et acerbe.
L'Obs - Le film brasse les sujets avec délicatesse – genre, consentement, trahisons, amour-amitié, réparation –, fait le choix du sensoriel et magnifie ses acteurs : Claire Pommet, premier rôle à l’écran, à la retenue impeccable, Niels Schneider, complexe et touchant, mais aussi Sofiane Zermani dont la présence électrise chaque séquence.