Festival du Film francophone d'Angoulême 2024, Festival de Cannes 2024
Emma aime Sammy qui aime Cyril qui l’aime aussi. Ce qui aurait pu être un marivaudage amoureux à la fin du siècle dernier va être dynamité par l’arrivée du sida. Alors qu’ils s’attendaient au pire, la destinée de chaque personnage va prendre un virage inattendu.
Le Monde - Ce mélo porté par quelques notes entêtantes au piano assume les codes d’un certain cinéma français, élégant, sculptant la rencontre, ajustant le rythme, élaguant les dialogues au plus juste, quitte à rester un peu trop dans le cadre. Mais le trio d’acteurs (tous magnifiques, et très justes) donne envie de s’intéresser à l’histoire, qui ne se contente pas de rejouer le désir de vivre dans le milieu homo.
Télérama - Une fille, deux garçons durant les années sida. Les corps et les destins, le bonheur et le malheur : avec Gaël Morel, tout se mêle, et c’est lumineux.
Les Inrocks - Et c’est toute la force tragique du film que d’opposer à ce sublime élan vital qui l’agite de part en part l’injustice et l’absurdité de la maladie, le sida. Son sens aigu du romanesque, cette densité de chaque instant donnée aux sentiments et à leurs infimes manifestations (...) lui confèrent une puissance émotionnelle déchirante.