« Mes enfants, » avait dit le vieux Gorcha avant de partir, « attendez-moi six jours. Si au terme de ces six jours je ne suis pas revenu, dites une prière à ma mémoire car je serai tué au combat... Mais si jamais, ce dont Dieu vous garde, je revenais après six jours révolus, je vous ordonne de ne point me laisser entrer, quoi que je puisse dire ou faire, car je ne serais plus qu'un maudit Vourdalak ». C’est dans une famille en proie à l’angoisse, au terme du sixième jour, que trouve refuge le Marquis Jacques Antoine Saturnin d’Urfé, noble émissaire du Roi de France…
Ecran Large - Une pépite inattendue qui brasse intelligemment tout un imaginaire de conte horrifique avec autant de simplicité que de talent. L'art de faire du renouveau avec de l'ancien et du moderne avec du traditionnel : un bijou artisanal qui ravira tous les fans de contes et légendes.
Les Inrocks - Le Vourdalak invente son propre territoire de cinéma, né d’un double mouvement inverse. D’un côté un retour aux sources d’un cinéma organique et artisanal et du mythe vampirique, de l’autre une projection dans des thématiques contemporaines (la fluidité de genre et la satire du patriarcat). De ce syncrétisme jaillit l’un des meilleurs premiers films de l’année.
aVoir-aLire - Un premier long métrage qui revisite avec audace le film de vampires et tente une greffe entre cinéma d’auteur et film de genre.